L'Anglais Lawrence Okoye n'a jamais joué au football américain. Son truc à lui, c'est le lancer du disque. Une discipline de force pure dont ce beau bébé, de 1,95 mètre et 135 kilos, détient d'ailleurs le record de Grande-Bretagne et qui lui a valu de représenter son pays aux derniers Jeux Olympiques après seulement vingt mois de pratique.

Mais depuis peu, ce jeune homme de 21 ans vit une nouvelle carrière. Il est sur le point d'être retenu par une équipe de football américain de la NFL. "Et ce malgré le fait qu'il n'est jamais joué au foot US jusqu'à présent", raconte le Guardian.

10,97 '' au 100 mètres

Ce gros bébé, qui a refusé une proposition d'Oxford pour étudier le droit, s'est adonné un temps au rugby. Sur l'aile, en équipe jeune des London Irish, son gabarit couplé à sa vitesse (100 mètres en 10,97 secondes) lui a même valu le surnom de "Jonah Lomu Junior".

A Atlanta, où il se prépare pour intégrer la draft de la NFL (cette loterie qui envoie les meilleurs jeunes joueurs dans les équipes du Championnat nord-américain) la semaine prochaine, on dit de lui qu'il intéresserait les 49ers de San Francisco, finaliste du dernier Super Bowl, et les Saints de la Nouvelle Orleans.

Aux tests physiques qu'il passe depuis le mois d'avril, il a explosé les standards de vélocité et de puissance... Trois autres franchises seraient sur les rangs, quitte à signer le colosse en tant que free agent, quitte à faire abstraction de son ignorance totale du jeu.

Ezekiel Ansah a accepté un contrat de cinq ans des Lions de Detroit.

Alors que la saison régulière de NBA s’achèvera dans un petit peu moins d’un mois, Starafrica fait le bilan des performances africaines sur les parquets nord-américains.

De la délégation africaine en NBA, deux leaders émergent. D’un côté Al-Faruq Aminu, ailier des New Orleans Hornets, et de l’autre, Bismack Biyombo, ailier fort des Charlotte Bobcats. Tous les deux ont réalisés plusieurs gros matchs, mais restent globalement trop irréguliers pour s’imposer en haut de l’affiche. L’ailier nigérian de la Nouvelle-Orléans réalise sa meilleure saison dans la Grande Ligue avec en moyenne 7.1pts, 7.6 rebonds et 1.2 interceptions par match. Ces statistiques, honorables dans plusieurs catégories ont permis au joueur de 22 ans de réaliser plusieurs double-double. Bismack Biyombo, lui aussi a réalisé a plusieurs reprises cette performance, notamment face à Detroit, ce week-end(12 points, 10 rebonds). L’ailier fort congolais utilise ses capacités athlétiques en défense, et pointe logiquement à la 12ème place des meilleurs contreurs de NBA avec 1.7 unités par match et capte également 7 rebonds en moyenne en 26 minutes par matchs.

Derrière ces deux leaders, Luc Mbah a Moute cumule lui aussi des statistiques intéressantes, mais une nouvelle blessure l’éloigne désormais en dehors des parquets. Avant ce coup d’arrêt, le Camerounais réalisait sa meilleure saison en terme de points marqués par match avec 7.5 unités en moyenne.

Hasheem Thabeet ou Festus Ezeli sont tous les deux dans une situation équivalente. Les deux pivots, respectivement d’Oklahoma City et de Golden State doivent se contenter de peu de temps de jeu en bout de rotation. Cela ne leur empêchent pourtant pas de prendre part à la majorité des matchs et de capter quelques rebonds et de marquer quelques points Le point noir de ces deux intérieurs réside dans le fait qu’ils commettent trop de fautes, ce qui expliquent en partie leur faible temps de jeu.

Enfin, le pivot sénégalais des Charlotte Bobcats, Desagana Diop sort peu à peu de la rotation et ne joue plus énormément. Il reste là sur plus de deux semaines d’inactivité.

Très belle opération financière du coté de Détroit avec la restructuration de l’énormissime contrat de Ndamukong Suh. Alors qu’il pesait plus de 18 millions de dollars dans le salary cap des Lions, Bryan McIntyre de Yahoo! Sport revèle que les deux parties sont arrivées à un accord permettant à la franchise d’économiser 7.68 millions de dollars en 2013.

Les Lions ont tout simplement réduit à son minimum la partie garantie du contrat de Suh. Alors qu’il devait toucher 12.15 millions de dollars garantis en 2013, il ne touchera que…630.000 dollars. Mais rien n’est perdu pour le defensive tackle puisqu’il va toucher la différence sous forme d’un bonus à la signature dont l’impact sur le salary cap sera étalé sur les trois années à venir.

C’est une bonne nouvelle pour les Lions, après la signature de Reggie Bush. Cet espace gagné leur permettra de continuer à jouer un rôle dans cette free agency 2013. Le problème c’est que l’opération devra être renouvelée en 2014, à moins que la saison de Ndamukong Suh ne justifie un contrat pesant…21 millions sous le salary cap

-sources-Touchdown Actu

ATLANTA – Les Falcons d’Atlanta ont trouvé un remplaçant à John Abraham en accordant un contrat de deux saisons et 8,5 millions $ US à l’ailier défensif Osi Umenyiora, mercredi.

Les Falcons ont libéré Abraham, âgé de 34 ans, le 1er mars. Il avait mené l’équipe avec 10 sacs en 2012.

En Umenyiora, 31 ans, les Falcons ont trouvé un joueur un peu plus jeune pour évoluer au poste d’ailier défensif. Umenyiora a réussi seulement six sacs pour les Giants de New York en 2012. Il avait réussi 14 sacs et demi en 2005, mais a atteint la dizaine seulement une fois au cours des quatre dernières années — avec 11 et demi en 2010.

Umenyiora, qui a été invité deux fois au Pro Bowl, avait été repêché au deuxième tour par les Giants en 2003.

Très vite catalogué comme un bust, Hasheem Thabeet est entrain de revivre à Oklahoma City. La liane tanzanienne a enfin trouvé une équipe et un contexte où il est en confiance. Derrière Kendrick Perkins, il assure des productions très honnêtes qui relancent totalement sa carrière.

Un triple double

Numéro 2 de la draft 2009, Hasheem Thabeet sortait d’une formation réussie à Connecticut. Après un mois dans l’équipe, il bloquait déjà 10 tirs en un match. Lors de son année sophomore, il était nommé NABC Defensive Player of the Year, récompense qu’il conserve l’année suivante. Junior, il signe même un triple double, 15 points, 11 rebonds et 10 blocks contre Providence.

Ses 152 blocks en une saison ne passent pas inaperçus. Le bon parcours d’UConn (premier Final Four depuis 2004) fait le reste. La hype le propulse très haut dans les projections de la draft 2009. Les Grizzlies, arrivés au terme de leur reconstruction, décident de passer outre les principaux talents (Harden, Evans, Rubio) pour miser sur ce géant et le faire progresser derrière Marc Gasol.

Le choix n’est pas scandaleux, et pas vu comme une erreur. La draft 2009 est riche en meneur, mais les Grizzlies avaient récupéré aux dernières draft OJ Mayo et Mike Conley. Du talent, il est toujours possible d’en trouver — ils en trouveront d’ailleurs en la personne d’Allen Iverson — la taille, c’est toujours plus compliqué

53 points et 73 fautes en 45 matchs

Dans l’ombre de Marc Gasol, il joue 10 minutes par match. Il débute toutefois 13 matchs pour 5.3 points à 65%, 6.2 rebonds et 2 blocks en 22 minutes. Des stats honorables, sauf qu’il commet aussi 3.6 fautes. Sa saison sophomore tourne au calvaire, 53 points et 73 fautes en 45 matchs. Il est envoyé à mi-saison aux Rockets où il n’apparait que 2 fois et 4 minutes cumulées.

En 2011-12, sa situation n’évolue pas. Kevin McHale ne lui fait pas confiance et il est expédié aux Blazers, qui ont fait le ménage. Cette situation ne lui profite pas et il se retrouve agent libre au terme de 3 saisons sans relief.

Pourtant, il signe rapidement un contrat de 2 ans et 1.7M$ au Thunder, récent finaliste NBA. Le move est sans risque, tant Nick Collison est un remplaçant fiable, mais de la taille ferait du bien à OKC. Sam Presti estime qu’il y a un rôle pour lui dans son équipe.

Scott Brooks : Quand je l’ai rencontré la première fois, j’ai eu une bonne conversation avec lui. Il était très ouvert sur ses expériences depuis 3 ans. Nous avions aussi le sentiment que nous avions quelqu’un qui pouvait être un très bon joueur pour nous.

« C’est le jour et la nuit »

Le training camp passé, Scott Brooks est charmé par ce travailleur acharné qui prend de la place dans la raquette. « Il est aussi un bel athlète ! » ajoute le coach du Thunder à HoopsWorld.

Le départ de James Harden avant le début de saison amène Kevin Martin, un ancien coéquipier des Rockets, au Thunder. L’ex-scoreur de Houston voit un changement total d’attitude chez le tanzanien.

Kevin Martin : C’est comme le jour et la nuit par rapport à Houston. Il veut participer à chaque exercice maintenant. Je peux dire qu’il arrive très tôt à l’entraînement. Il est très enthousiaste. Quoiqu’ils fassent avec lui, ce sera en sa faveur.

Il dispose rapidement d’une dizaine de minutes, qu’il rentabilise par 10 points (2/2 au tir, 6/6 aux LF) et 5 rebonds en 22 minutes face aux Raptors. Efficace au tir (16/20 en 13 matchs) et aux lancer-francs (19/23), il apporte 3.9 points sans trop de déchet. Il ajoute 3.6 rebonds.

Lundi 26 novembre, le Thunder décapite les Bobcats (114-69). Scott Brooks ouvre rapidement son banc et Hasheem Thabeet obtient 27 minutes pour signer son premier double-double (13pts-10rbs, 5/6 au tir, 3/3 aux LF).

Cette perf est relevée par les fans, qui doutent de Kendrick Perkins.

Scott Brooks : Heureusement, les fans ne prennent pas les décisions. [Kendrick Perkins] est parfait pour ce dont nous avons besoin.

Condition physique et état d’esprit

L’Oklahoman relève d’ailleurs que les stats d’Hasheem Thabeet sur 36 minutes sont supérieures à celles de Kendrick Perkins. 9.8 points et 9.5 rebonds contre 5.8 et 6.6. Pas prêt à faire des changements — sauf blessure habituelle de Perk — Scott Brooks se réjouit simplement d’avoir réussi son pari.

Scott Brooks : Il y a 2 choses. Je pense que sa condition physique a bien progressé. Il est en excellente forme. Je ne sais pas si c’était pareil les années passées, mais durant l’été, il ne l’était pas. Puis, il y a son état d’esprit. Il a une bonne vision du jeu. Quand tu ne joues pas tout de suite et que tu es un haut choix de draft, tu peux un peu déprimer. Je ne sais pas si c’était le cas, mais là où il est aujourd’hui, il se sent bien. Il montre de l’enthousiasme.

A l’heure actuelle, Hasheem Thabeet joue un peu moins de 13 minutes par match. Pas de quoi sauter au plafond. Néanmoins, il a enfin retrouvé de la confiance et obtenu un spot à sa mesure. Sa carrière est enfin lancée !

Le basketteur Didier Mbenga a été arrêté mardi au petit matin par la police de Dallas pour ébriété sur la voie publique, a révélé mercredi la chaîne de télévision locale WFAA. Selon le rapport de police, le sportif belge, 31 ans, se serait montré agressif envers des agents.

Retour sur une nuit agitée
 
En quittant un restaurant vers 4h00 du matin, Mbenga aurait rencontré fortuitement deux policiers et écarté l'un d'eux de la main pour se créer un passage. Lorsque le fonctionnaire lui aurait demandé de ne pas le toucher, l'ancien basketteur de Dallas lui aurait dit: "je fais ce que je veux, écarte-toi de ma route."

Vers une cellule de dégrisement

Selon les policiers, Mbenga sentait l'alcool, avait les yeux rougis et avait du mal à tenir son équilibre. Emmené à l'écart, il aurait échoué dans trois des six tests de sobriété et aurait été emmené dans une cellule de dégrisement. Durant sa discussion avec les policiers, le Congolais d'origine a expliqué être un basketteur connu et qu'il ne pouvait être arrêté "parce qu'il était sur le point de signer un contrat avec les Toronto Raptors".

 (Source-Rtl.be)

Didier Mbenga déjà coupé par Dallas

Luc Richard Mbah a Moute est né pratiquement avec une cuillère en or dans la bouche, même s’il n’aime pas présenter son parcours professionnel sous ce jour. Prince du village de Bia Messe situé près de Yaoundé (au Cameroun), Richard Mbah a Moute est le fils du directeur du Fonds national camerounais pour l’emploi. Grand passionné de la balle orange, il est arrivé à 18 ans aux Etats-Unis, en faisant ses preuves au sein de l’équipe du collège d’UCLA.

Des prestations qui ont séduit les dirigeants des Milwaukee Bucks en 2008 et qui l’ont depuis enrôlé. Les bons rendements du joueur lui ont valu une prorogation de quatre ans de son bail avec cette formation. Un contrat qui lui rapportera chaque année 19 millions de dollars (environ 8.550.000.000 de fcfa). Ses aptitudes physiques et sa précoce bonne lecture du jeu font de lui aujourd’hui l’un des meilleurs basketteurs de la NBA aux postes d’ailier et d’ailier fort. Ce jumeau est également un bon rebondeur et surtout un défenseur robuste et attentif. Sa grande taille, 2,03 m, se prête bien à ce rôle sur les parquets.

Une disponibilité permanente dans le jeu qui lui vaut cet éloge de la part de son ex coéquipier chez les Bucks et actuel sociétaire des Golden State Warriors, l’Australien Andrew Bogut : « Mbah a Moute est unique dans ses rôles de défenseur dans la NBA parce qu’il dispose d’aptitudes pour marquer un  seul adversaire à partir de cinq différentes positions sur le parquet ».  

 Mbah a Moute fait partie des sept professionnels africains actuellement pensionnaires de la NBA et ne cache pas qu’il a pour objectif majeur de marcher sur les plates bandes d’anciens célèbres basketteurs africains de la NBA comme le Nigérian Hakeem Olajuwon et le Congolais Dikembe Mutombo. « Je représente non seulement le Cameroun, mais aussi toute l’Afrique; raison pour laquelle mon souci quotidien est de laisser de bonnes impressions auprès des acteurs et observateurs de ce championnat professionnel », a confié Richard Mbah a Moute à notre confrère « CNN » le 29 mars dernier.

Le jeune géant Camerounais n’hésite pas de ce fait à appuyer toutes les initiatives visant à promouvoir la jeunesse sportive du continent noir. Une jeunesse à l’égard de laquelle il a les mots suivants : « Il existe du talent à l’état pur en Afrique ; sur le plan athlétique et intellectuel. La jeunesse africaine est très diversifiée et douée. Elle a juste besoin de croire en ses potentialités pour davantage aspirer incarner le futur de son continent », fait remarquer le joueur des Milwaukee Bucks. L’été 2009, Mbah a Moute a pris part activement à Johannesbourg (Afrique du Sud) à l’initiative « Basketball Without Borders » de la NBA qui vise à offrir à de jeunes talentueux basketteurs africains la chance d’embrasser une carrière professionnelle.

Afriquinfos